William : l'homme de fer ! La préparation

Ironman! Le Graal pour tout triathlète ! De plus en plus nombreux à vouloir tenter l'aventure. Il l'a fait ! Et en moins de dix heures ! Pour ceux qui ignorent encore, un Ironman c'est au cours de la même journée : 3,8km de natation, 180km de vélo et 42,2 (un marathon) de course !

Nous avons donc rencontré William qui a récemment achevé le mythique triathlon de Nice, en 09h42' exactement. En trois temps (la préparation, la journée, l'après), William a accepté de répondre à nos questions nous parler de sa passion du triathlon.


1. Bonjour William, peux-tu te présenter comme sportif à nos lecteurs ?

J'ai fait du sport durant toute ma jeunesse mais les études, les sorties en boîtes et les filles... m'ont fait arrêter toute activité sportive jusqu'à mes 22 ans. Puis je me suis mis à la course à pied de temps en temps, jusqu'à ce que je me fracture bêtement le tibia et le péroné en 2013 : six mois de réeducation de la jambe droite. Et par la suite je me suis acheté un vélo, j'y ai pris goût...


2. Comment es-tu venu au triathlon et à la compétition ?

J'ai fait mon premier triathlon en 2014 (à 25 ans) en relais avec des potes dans les Gorges de l'Ardèche. Une super expérience qui m'a donné envie de faire du triathlon au quotidien.
Dans un premier temps, j'a fait mes "gammes" sur de courtes distances, avec un volume horaire d'entraînement par semaine de 05 à 10 heures. J'ai progressé lentement.
En 2015 me vient l'envie de faire de la longue distance et là, je m'inscris sur le Natureman un format L (1.9km natation /90km de vélo /21km de course) dans les Gorges du Verdon !

Je fais un peu plus de vélo, mais ce n'est pas suffisant pour performer, mon côté compétiteur fait que j'ai envie de m'entraîner encore plus. Il faut dire que le triathlon c'est addictif ! À cet époque je ne me sens pas prêt à affronter un Ironman, l'envie viendra en 2017 après avoir fait deux triathlon format L en 2016, et rencontrer mon entraîneur. Il me fera augmenter mon volume horaire, entre 12h et 20h par semaine voire plus exceptionnellement avec un entraînement bi-quotidien la plupart du temps. Je progresse alors d'année en année dans chaque sport. En 2017, je m'inscris au mythique triathlon de Nice.



3. Quelle a été ta préparation pour cette compétition ?

La préparation s'est effectuée sur 10 mois, qui ont commencé doucement. Mes semaines sont assez lights au début avec entre 10 et 14h, et beaucoup de séances courtes à base de vitesse.

J'augmente le volume en janvier entre 12h et 16h semaines jusqu'au début du pritemps. En mars, je pars en stage en Espagne. Cela marque le début du cœur de ma préparation, avec une semaine à plus de 30h, et un programme complet dans les trois disciplines.

De fin mars à début juin, mes semaines d'entraînement sont chargées, entre 14h et 25h, le volume est réparti de la façon suivante : 4h à 6h de natation, 5h et 7h de course à pied et 8h et 15h de vélo.


Quelle a été la discipline la plus difficile à préparer ? En as-tu privilégié une plutôt qu'une autre ?


La plus difficile, on va dire que c'est la natation, le sport que j'affectionne le moins. Les sorties vélo de 4-5h sont difficiles mentalement mais contrairement à la natation on y voit de jolis paysages.
Mais je n'ai pas privilégié une discipline plutôt qu'une autre, le nombre d'heures d'entraînement par sport est en corrélation avec le temps passé sur une course : 4 à 6h de natation pour seulement une heure en course, 8h à 15h de vélo pour environ 5h en course....



Et sur le plan nutrition, quelle a été ta préparation ?

La nutrition par contre, j'ai eu plus de mal : je suis un gourmand ! Et un fan de chocolat !
Je mange bien et de façon équilibré mais je grignote pas mal, par "chance" mon morphotype fait que je ne grossis pas ou très peu. Et puis, il faut dire qu'avec 2 à 3h de sport par jour, je peux grignoter tranquillement !
La seule diet que j'ai faite c'est ce qu'on appelle une décharge glucidique à J-6 de la course : 3 jours avec peu de glucides et 3 jours de recharge glucidique, ça permet au corps de stocker de l'énergie pour le jour J.

Enfin, comment as-tu maintenu la motivation ?
Niveau psychologique, rien de particulier, mon entraîneur est aussi un ami, donc au moindre doute je discute avec lui. J'ai peu douté, la motivation a toujours été là, que ce soit l'hiver avec le froid et le vent ou à 6h du matin... j'avais tellement envie d'arriver prêt en ayant aucun regret sur ma prépa.





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